Organes: Cerveau
Loxo Oncology MAJ Il y a 4 ans

Étude SCOUT : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du larotrectinib chez des enfants ayant une tumeur solide avancé ou une tumeur primitive du système nerveux central. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales comme la peau, les muqueuses, et les glandes (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Les tumeurs du système nerveux central peuvent se développer dans la région intracrânienne ou dans la région du canal rachidien. Elles recouvrent plus d’une vingtaine de tumeurs distinctes. Leur pronostic et leur prise en charge sont très différents selon le type de tumeur et l’âge. Parmi les tumeurs se développant au niveau du cerveau et dans la moelle épinière, il faut tout d’abord distinguer les tumeurs dites primitives (initialement développés dans le système nerveux central), des métastases cérébrales (qui surviennent secondairement chez des patients qui présentent déjà un cancer situé dans un autre organe). Les tumeurs primitives du système nerveux central de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte sont des tumeurs rares pour lesquelles la classification est en pleine évolution. La stratégie thérapeutique de prise en charge est personnalisée et inclut selon les cas : chirurgie, chimiothérapie, thérapie ciblée, radiothérapie. La découverte d’anomalies moléculaires dans ces tumeurs permet de développer et de prescrire des thérapies ciblées qui peuvent être plus efficaces que les thérapies non spécifiques. Le larotrectinib est un inhibiteur des récepteurs de tropomyosine kinases, une thérapie ciblant spécifiquement les tumeurs solides avec des fusions de gènes NTRK qui a montré dans les études précédentes une activité antitumorale préliminaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du larotrectinib chez des enfants ayant une tumeur solide avancé ou une tumeur primitive du système nerveux central. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients recevront du larotrectinib 2 fois par jour. La dose de larotrectinib sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2e étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients recevront du larotrectinib 2 fois par jour à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Des examens biologiques et radiologiques seront réalisés régulièrement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions

GBM-ANOCEF 2008-01 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant de l’irinotécan et du bévacizumab à une radiochimiothérapie par témozolomide, chez des patients ayant un glioblastome non résécable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’adjonction d’un traitement par irinotécan et bévacizumab au traitement standard associant une radiothérapie et du témozolomide, chez des patients ayant un glioblastome non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront tout d'abord un traitement néo-adjuvant comprenant une perfusion de bévacizumab et d’irinotécan toutes les deux semaines, jusqu’à quatre cures. Les patients recevront ensuite une radiothérapie, avec des séances cinq jours par semaine pendant six semaines ; pendant toute la durée de la radiothérapie les patients recevront également des comprimés de témozolomide, quotidiennement. Enfin, quatre à cinq semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront douze cures d'un traitement adjuvant, similaire au premier traitement néo-adjuvant administré ; ce traitement pourra être poursuivi en l'absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie associée à un traitement par témozolomide, selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Quatre semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront un traitement comprenant des comprimés de témozolomide, pris quotidiennement pendant cinq jours ; ce traitement sera répété toutes les quatre semaines, jusqu’à six cures, et pourra être poursuivi en l'absence de rechute ou d’intolérance. Au cours de l’essai, les patients complèteront des questionnaires sur la qualité de vie avant, pendant et après le traitement. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront également participer à 3 autres études associées : la première nécessite des échantillons de la tumeur, prélevés lors de la biopsie initiale, ainsi que des échantillons de sang, prélevés plusieurs fois durant le traitement. Les deux autres études sont des études d’imagerie mettant en oeuvre des techniques plus complètes que les techniques de suivi standard.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans
Essai ouvert aux inclusions

CILENT : Essai de phase 1 évaluant la tolérance d’un traitement associant du cilengitide à une radiothérapie, chez des patients jeunes ayant un gliome infiltrant du tronc cérébral. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose recommandé de cilengitide , lors d’un traitement administré en association avec une radiothérapie, chez des patients jeunes ayant un gliome infiltrant du tronc cérébral. Cet essai sera réalisé en deux phases : Première phase : Les patients recevront un traitement associant une radiothérapie à raison de cinq séances par semaine et d’une perfusion de cilengitide, deux fois par semaine, pendant six semaines. A l’issue de la radiothérapie, le traitement par cilengitide sera poursuivi selon les mêmes modalités pour une durée maximale de 18 mois, en absence de rechute ou d’intolérance. Dans cette phase, différentes doses de cilengitide seront testées afin de déterminer la dose maximale tolérée. Deuxième phase : Les patients recevront le même traitement que dans la première phase, mais le cilengitide sera administré à la dose maximale tolérée telle que déterminée par la première phase de l'essai. Au cours de cet essai, une biopsie sera réalisée sous anesthésie générale avant le début du traitement afin de confirmer le diagnostic. Une série de prélèvements sanguins sera également effectués autour de la première perfusion de cilengitide pour analyse pharmacocinétique.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions